La récolte et la vente de produits bois, à condition qu’elles soient effectuées dans une logique de gestion forestière durable, dynamisent l’économie forestière et favorisent le renouvellement et l’entretien des peuplements.
De plus, l’exploitation forestière et le sciage de bois d’œuvre engendrent davantage de produits connexes, valorisables en trituration, emballage et bois énergie. Ainsi en Pays de la Loire, la moitié de la ressource forestière disponible pour le bois énergie est liée à la mobilisation de bois d’œuvre.
La variété des essences locales est également une richesse des forêts françaises, favorisant la biodiversité et le bon état sanitaire des forêts. Utiliser l’ensemble des essences locales, notamment dans la construction, contribue à les préserver.
Les circuits localisés, en réduisant le transport des produits bois, limitent les émissions de gaz à effet de serre et contribuent à améliorer le bilan énergétique et environnemental des projets de construction ou d’aménagement.
Soulignons cependant que d’autres postes, tels que le séchage, le niveau de préfabrication ou l’utilisation de matériaux complémentaires (ferrures, membranes d’étanchéité, isolants minéraux…) peuvent être significatifs dans le Bilan carbone® d’une opération de construction et doivent donc être bien gérés dans la chaîne de production.
Pour avoir un bilan environnemental optimisé il est conseillé de mettre en œuvre une démarche globale d’écoconception des bâtiments, faisant la part belle à la sobriété, la frugalité et recourant aux matériaux biosourcés locaux (la paille, le chanvre, la ouate, le lin, le carton, le roseau, …. ).
Ces matériaux issus de biomasse renouvelable sont en effet peu énergivores et sources de stockage de carbone.
